Bonjour,
Je vous propose de découvrir ce mois-ci le profil passionnant d’une traductrice passionnée !
NOM et Prénom : SUBRA-ITSUTSUJI Caroline
PROFESSION : Traductrice
LANGUES DE TRAVAIL : italien-anglais > français
LIEU(X) DE RÉSIDENCE ET DE TRAVAIL : Paris 4ème et partout où se connecte mon ordinateur.
Quels types de travaux réalisez-vous et qui sont vos clients ?
Elle, lui, et demain vous ? Quiconque trouve un jour mes coordonnées dans un répertoire professionnel, conserve ma carte de visite ou bien se voit conseiller mes services linguistiques me sollicite. Pour des besoins et raisons diverses, qui font toujours l’objet d’une proposition dans la limite de mes compétences et disponibilités. Si après une hospitalisation en urgence à l’American Hospital de Rome votre médecin référent vous réclame la traduction de votre dossier médical, il y a 99,87 % de chances que je vous adresse à un confrère spécialisé. Tradapter votre campagne publicitaire, traduire vos communiqués de presse, vos cartels ou travailler sur votre nouveau projet éditorial, c’est JUSTE dans mes cordes (Note du traducteur : tic de langage se voulant RACCORD – tic bis – avec une communauté Clients).
Décrivez-nous brièvement une journée de travail.
Je peux décrire une nuit, mais allons-y pour une journée-type :
– 6 h 00 – 8 h 00 : survol éclair (et rituel) d’une huitaine de quotidiens nationaux en ligne dans mes langues de travail (en prenant soin de varier les titres), consultation de gazouillis
– 8 h 00 – 9 h 00 : correspondance Clients/Confrères, relectures finales avant livraison, gestion comptable et administrative, publication de gazouillis
– 9 h 00 – 12 h 30 : traduction selon la méthode Pomodoro (le traitement des appels téléphoniques, la préparation et l’envoi de devis, l’accueil de coursiers ou la remise de traductions en main propre font office de pauses intellectuelles.)
– 12 h 30 – 14 h 00 : déjeuner agrémenté de relectures papier, de remue-méninges manuscrits selon les projets en cours ou de lectures documentaires, consultation et publications de gazouillis
– 14 h 00 – 17 h 00 : nouveau cycle de traduction entrecoupé de tâches annexes
– 17 h 00 – 18 h 00 : mise sous pli et expédition postale des traductions commandées sous format papier
– 18 h 00 – 19 h 00 : gestion comptable et administrative, correspondance Clients/Confrères
– 19 h 00 – 20 h 30 : court cycle de traduction
– 20 h 30 – 22 h 00 : dîner
– 22 h 00 – … : ici s’achève ma description – comme annoncé plus haut, je ne détaille pas ma nuit de travail. On remet ça dans un futur entretien ?
Qu’aimez-vous dans votre profession ?
Fournir mes services dans l’intérêt du client et du public. Mon assermentation près la cour d’appel de Paris fin 2009 a radicalement changé ma vision du métier et mes relations Clients. Bien qu’accessoires et occasionnelles, mes collaborations de service public m’ont fait prendre conscience de mon rôle social. En comparaison à mes débuts, j’ai introduit davantage d’ « humanité » dans mes rapports avec les entreprises et institutions clientes. Sur le plan personnel, j’ajouterai qu’exercer une profession libérale (un métier « de la vie », pour emprunter cette jolie formule à l’UNAPL) est un accomplissement. La joie que procure cet appel d’un particulier, un temps dans une passe difficile, vous annonçant, six mois après la traduction de ses diplômes, l’obtention [grâce à vous] d’un CDI, est inestimable. Idem pour ce producteur de cinéma, qui, sans vos traductions des contrats entre sa société et son scénariste, n’aurait jamais pu donner vie à une œuvre audiovisuelle.
Que n’aimez-vous pas ?
Les traductions pour hier. À l’ère de la fibre optique et de la 4G, persuader son donneur d’ordre de l’aberration d’une prestation « rapide et soignée » (quand des sociétés de sous-traitance prétendent le contraire), n’est pas chose aisée. Je veille à ne pas participer à la grande illusion et rêve d’un label Slow translation, qui serait à la traduction ce que Slow food est à l’alimentaire.
Depuis quand exercez-vous ?
Exactement trois lustres. J’espère en accrocher beaucoup d’autres : si pas pour une brillante carrière, au moins pour une carrière lumineuse !
Cette activité professionnelle correspond-elle à vos études initiales ?
Disons qu’elle ne s’en éloigne pas. Je préfère cependant vous parler de ma formation professionnelle continue, à laquelle j’accorde une importance vitale. Chaque année, je m’efforce de suivre un minimum de trois actions de formation. La dernière en date portait sur la traduction en droit successoral français et italien.
Quel est votre parcours professionnel ? Pourquoi êtes-vous devenue traductrice ?
Traductrice, traductrice et traductrice. Tel est mon parcours. Tout d’abord salariée d’une société de traitement de l’information, puis salariée en portage, puis entrepreneur individuel. Et même auteure, tout récemment. Pourquoi je suis devenue traductrice ? La faute au Grand Architecte de l’Univers !
La traduction est-elle votre unique activité professionnelle ? Si non, quelle activité complémentaire exercez-vous ?
La description de ma journée-type en témoigne : mes possibilités d’exercer une tierce activité sont restreintes. Je consacre mon temps libre à des activités bénévoles dans le cercle d’une entreprise familiale, et dans le cadre de mandats administratifs et syndicaux.
Pour davantage de précisions sur le travail de Caroline Subra-Itsutsuji, vous pouvez visiter son site internet, vous connecter à son compte Twitter, ou consulter sa page Facebook.
Alexandra
Traduction français espagnol. Traduction espagnol français.
Interprétariat français espagnol.
Formation espagnol. Formation français langue étrangère.
Cours sur site ou à distance, via Skype.
A reblogué ceci sur Coquecigrues et ima-nu-ageset a ajouté:
Pour les similitudes de la journée « type » de travail – et pour le ton enlevé des réponses …..
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une belle découverte encore une fois. Une profession très diversifiée : tu me l’apprends chaque jour Alexandra
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