Henrick Kac – Traduction slovène – Article invité 07 & 08 /2015

Bonjour,

En cette période estivale 2015, je vous propose un article invité différent !
Nous allons y découvrir le profil d’Henrick Kac, dont les deux langues maternelles sont le français et le slovène ; il exerce la traduction, mais pas que …

NOM : Henrick Kac
PROFESSION : Consultant et Business developer
LANGUES DE TRAVAIL : Français, Anglais, Slovène, potentiellement Russe
LIEU DE RÉSIDENCE ET DE TRAVAIL : Alès (Gard)
Traduction slovène
QUELS TYPES DE TRAVAUX RÉALISEZ-VOUS ET QUI SONT VOS CLIENTS ?

L’activité que j’exerce est hybride et polyvalente. Mon domaine d’intervention couvre tous les aspects du développement d’affaires à l’international (principalement entre la Slovénie et la France, mais aussi depuis peu Australie et Slovénie via la France), notamment :

* Production de contenus marketing (Content marketing) dans le cadre d’un portail d’information spécialisé. Cela inclut une importante partie éditoriale :
— veille médias (recherche de sujets d’actualité sur les thèmes économiques, sociaux et sociétaux, politiques et business…)
— sélection d’articles pertinents ou avec une actualité particulière pour être le «premier» ou exclusif sur un sujet donné (avant qu’un grand média s’empare de ce sujet)
— traduction et adaptation de l’article en français
— publication de ces contenus sur Internet
— promotion sur les réseaux sociaux

* Traduction d’articles de presse, brochures commerciales, présentations d’entreprise …

* Mise en relation d’entreprises et exportateurs avec des distributeurs, importateurs ou investisseurs :
— suite à la publication et à la promotion de mes articles, je suis de plus en plus fréquemment contacté par mon lectorat pour des compléments d’information ou pour des mises en relations directes avec des sociétés basées en Slovénie
— d’un autre côté, les organismes slovènes (Chambres de commerce) me contactent au nom d’exportateurs slovène en me demandant d’aider ces exportateurs à trouver des débouchés en France

* Conseils et assistance auprès d’entrepreneurs slovènes ou français pour :
— trouver des contacts business
— effectuer des veilles commerciales et réaliser des études de marchés
— accompagner des clients dans les cas occasionnels de litiges commerciaux (en complément des avocats d’affaires, en fournissant à ces clients des informations puisées dans les médias et résumées en français en temps réel et au fil de l’eau). Cette demande a pour but de maximiser le degré d’information des clients et vise à les rassurer.
— rôle de facilitation auprès de services économiques d’ambassades qui ont besoin de vérifier des informations sur l’environnement des affaires français (opérations de veille ciblées, mise à jour du cadre législatif, mini études de marché, etc.)

* Relations publiques (« PR ») :
— Participation à des événements et représentation

* Rédaction d’un glossaire spécialisé sur l’économie et le business Français-slovène/Slovène-français : une initiative inédite dans ce couple de langues.

Clients : entreprises (principalement des exportateurs slovènes ou importateurs de pays tiers), personnel d’ambassade, particuliers en affaires avec la Slovénie …

DÉCRIVEZ-NOUS BRIÈVEMENT UNE JOURNÉE DE TRAVAIL.

Une journée d’un « Jack of all trades » !

Je pense avoir un emploi du temps assez standard dans le mode télétravail qui est la forme d’organisation de nombreux traducteurs et traductrices :

Lever aux aurores pour m’occuper de mon enfant de cinq ans et l’accompagner à l’école. Fin d’activité officiellement : plus ou moins vers 18:30. Officieusement, plus tard car on ne peut pas toujours maîtriser le fonctionnement d’un cerveau.
— De 7:00 à 8:00, prise de connaissance des informations utiles parvenues durant la nuit par e-mail ou sur Twitter
— De 8:00 à 9:00, activité « enfant & école »
— De 9:00 à 13:00, selon les cas : administratif et commercial, sélection d’un article à traduire en français, rédaction de mails ou réponses, échanges téléphoniques avec des contacts…
— Midi : repas léger
— Après-midi : mêmes activités « rédactionnelles » que le matin. Je fais un «break» entre 16:00 et 17:00 pour chercher mon enfant à l’école et m’occuper de lui (goûter, faire un petit jeu…). Ensuite, ma compagne prend le relais.
— Fin d’après-midi : en général je termine la traduction d’un article et le prépare pour la publication en ligne. Cette étape de « post-production » peut prendre parfois plus d’une heure car il y a une importante partie mise en forme, inclusion d’éléments multimédia, préparation d’un tweet promotionnel, vérifications et plusieurs relectures. Puis l’article traduit est publié sur le portail et promu sur Twitter. C’est une phase délicate en termes de communication. Une erreur de Tweet et la promotion de votre article peut-être ratée.
— Soir : courses puis je revêts la toque du « cuistot » de notre petite famille !

Il existe aussi des semaines spéciales qui nécessitent un déplacement sur Paris (événements promotionnels auxquels il m’arrive d’être invité par des ambassades ou organismes : colloques et séminaires internationaux, par exemple).

La consécration de mon activité est de passer plusieurs jours en Slovénie, découvrir et redécouvrir mon autre pays, visiter des entreprises, rencontrer des industriels ou des personnalités du domaine diplomatique ou économique…

Parfois, mon emploi du temps comporte des temps morts, comme je suis de nature plutôt hyper-active et que je supporte mal l’ennui, j’en profite pour rédiger un dictionnaire spécialisé inédit Français-slovène/Slovène-français en vue de le publier et de me constituer un revenu d’appoint que j’espère « automatique ». J’exerce cette activité également lorsque je ne suis pas « in the mood » comme disent les anglais. Je fais alors d’une pierre deux coups ; non seulement je me constitue un corpus de mots et expressions utiles et j’enrichis ma base de termes, mais en plus c’est relaxant et cela permet de combler des creux dans mon planning…

QU’AIMEZ-VOUS DANS VOTRE PROFESSION ?

– La Liberté
– La diversité des activités
– La possibilité de m’auto-organiser
– Être présent auprès de mon enfant (même si parfois c’est difficile de rester concentré)
– Le contact humain tout en étant chez moi à 80% du temps (par téléphone, par mail, couronné par de vraies rencontres lors d’événements)
– Traduire et apprendre de nouveaux mots dans ma première langue maternelle (le slovène).
– L’impression de réaliser quelque chose d’unique dans mon domaine linguistique de niche : français-slovène, et donc d’apporter une certaine valeur à mes contacts ou clients.
– La satisfaction de mesurer chaque jour le succès de mon projet : statistiques de fréquentation de mon portail, de plus en plus de mises en relation et de contacts « business »…
– La dimension internationale
– La rareté des langues que je pratique : pensez donc, le slovène n’est parlé que par à peine plus de 2 millions de locuteurs !

QUE N’AIMEZ-VOUS PAS ?

– Je fais beaucoup de choses gratuitement car je suis encore en mode projet, et peut-être par excès de gentillesse. Je n’ai pour le moment pas encore de structure commerciale puisque je suis en début de projet et en reconversion professionnelle. Mes processus sont très artisanaux. Je suis en phase de constitution de ma future clientèle.
– J’ai une certaine difficulté à me concentrer lorsqu’il y a de l’activité autour de moi. Ce sont les limites du télétravail : un enfant de cinq ans a besoin de beaucoup d’attention. Parfois, en plein bouclage d’un article, je dois m’interrompre, l’instinct parental et paternel prend forcément le-dessus sur le travail. Ce travail demande beaucoup de maîtrise de soi et de flegme.

QUEL EST VOTRE PARCOURS PROFESSIONNEL ?

J’ai un profil et une expérience de consultant en management (en « organisation » en bon français) et en e-business de plus de 20 ans.
Je suis intervenu dans de nombreuses missions d’accompagnement d’entreprises qui à un moment de leur évolution ont dû s’adapter à un nouveau contexte (conduites du changement, internationalisation, dérèglementation, fusion & acquisition, introduction d’un nouveau système d’information…). Mes missions consistaient soit à produire une analyse et des recommandations soit à gérer des projets la plupart du temps en lien avec les TICE (e-Business).

Or, la crise est passée par-là, et depuis 2014, à la fin de ma précédente mission, je me suis retrouvé sans nouveau projet correspondant à mes compétences et mes souhaits géographiques. J’ai donc décidé, parallèlement à une recherche d’emploi classique, de mettre toutes les chances de mon côté en développant moi-même un projet qui me tenait à cœur depuis de nombreuses années et qui me permet de créer une passerelle entre mes deux cultures.

La traduction est inhérente à ma nouvelle activité et mon concept de « business facilitator ». Je considère que pour « exister » il faut écrire et publier. Sans cela, on ne peut être reconnu dans un domaine. On ne peut être un expert si on ne publie rien.

CETTE ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE CORRESPOND-ELLE À VOS ÉTUDES INITIALES ?

Oui, partiellement. Je suis diplômé d’une école de commerce (ESC Lille, aujourd’hui Skema). Mon diplôme initial (option 1 : commerce international) me destinait à une carrière internationale (j’ai d’ailleurs été expatrié plusieurs années, dont en Russie – je parle russe, niveau B2). Par ailleurs, par ma seconde option, j’ai aussi un fort attrait pour le marketing (la mercatique). Donc, oui, mon activité actuelle, dont la traduction représente plus ou moins 50 % de mon temps, correspond à mes études initiales.
Toutefois, je ne suis pas un traducteur professionnel dans le sens où je n’ai pas fait d’études spécifiques et que je n’utilise pas tous les outils de productivité employés par les traducteurs qui ont choisi cette voie depuis le début. D’ailleurs, je suis demandeur de conseils car je souhaite me professionnaliser dans l’art de la traduction français-slovène-anglais et russe. Mon but est d’acquérir des savoir-faire plus industriels. J’utilise les sites linguee.com, glosbe.com et d’autres ressources slovènes dont des dictionnaires anglais-slovène (je suis obligé de passer parfois par de l’anglais car les références dans ce couple de langues sont plus abondantes), Iate (Inter-Active Terminology for Europe) et je découvre Proz.com, Poedit, OmegaT.

J’aime les langues, l’international et surtout apprendre. Je trouve une partie de mon bonheur dans la nouveauté. En y réfléchissant, à force de traduire des articles de presse ou des brochures commerciales, je m’aperçois qu’il y a beaucoup de points communs entre les langues du bloc indo-européen, que ce soit au niveau de la racine des mots ou dans la structure des groupes de mots. Là où c’est le plus difficile, à mon humble avis, c’est la compréhension des expressions idiomatiques propres à chaque langue. C’est un aspect particulier qui me passionne. À ce sujet, j’apprécie beaucoup l’album Ciel ! Blake ! Sky! Mortimer! le dictionnaire français-anglais des expressions courantes de Jean-Loup Chiflet.

Je vous invité à découvrir le site Slovenia Business Channel .
Vous pouvez également consulter le profil d’Henrick Kac sur ProZ.com, sur Viadeo, et sur LinkedIn.

Alexandra

Traduction français-espagnol / espagnol-français / anglais-français.
Interprétariat français espagnol.
Formation espagnol. Formation français langue étrangère.
Cours sur site ou à distance, via Skype.

Traduction site

Votre commentaire

Choisissez une méthode de connexion pour poster votre commentaire:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s