Aurélie Charvet – Traductrice anglais & italien vers le français – Article invité 04/2016

Bonjour,
Ce mois-ci, Aurélie Charvet, traductrice lyonnaise, a répondu aux questions de l’article invité de traducteur. Merci pour ces réponses pleines de sincérité !

NOM : Aurélie Charvet
PROFESSION : traductrice indépendante
LANGUES DE TRAVAIL : anglais et italien vers le français
LIEU DE RÉSIDENCE ET DE TRAVAIL : Lyon

Quels types de travaux réalisez-vous et qui sont vos clients ?
Je traduis principalement dans le domaine juridique et de la communication d’entreprise. Pour l’instant je travaille surtout avec des agences de traduction et j’espère à l’avenir me consacrer davantage aux clients directs. Il peut également m’arriver de travailler avec la justice et avec des particuliers puisque je suis inscrite depuis peu sur la liste des traducteurs experts près la Cour d’appel de Lyon en langue italienne.

Aurélie Charvet

Décrivez-nous brièvement une journée de travail.
J’aime que ma journée soit assez structurée. De 9h à 18h, je travaille soit chez moi, soit dans l’espace de co-working où je suis inscrite et qui me permet de ne pas toujours rester enfermée chez moi. Bien sûr, je peux faire des horaires plus longs en cas de besoin, mais j’évite le plus possible de travailler le soir et le week-end.
Le matin avant 9h j’aime lire les actualités sur mon ordinateur en prenant mon petit-déjeuner, avec la radio en fond. En général je m’occupe de la relecture de mes traductions le matin, tant que je suis encore « fraîche », puis je passe à la traduction jusqu’au soir. À midi je déjeune rapidement, soit seule devant une série, soit avec des collègues. Pendant mes pauses, je suis mon fil Twitter, pour connaître les dernières actualités du métier et dénicher des articles de blog intéressants sur la traduction.

Qu’aimez-vous dans votre profession ?
J’aime découvrir chaque jour un nouveau domaine, de nouveaux termes, de nouvelles notions. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, même en étant spécialisé, on ne fait jamais deux fois la même chose !
J’aime aussi la flexibilité que ce métier m’apporte. Pouvoir prendre des rendez-vous ou faire du shopping en journée, au gré de mes envies, et rattraper le temps perdu le soir. Décider du jour au lendemain de partir en week-end de trois jours. N’avoir de comptes à rendre à personne (ou presque). Et refuser les projets qui ne m’intéressent pas !

Que n’aimez-vous pas ?
Le manque de considération de certaines agences à notre égard. Les délais toujours plus courts, sans que cela ne fasse augmenter les tarifs pour autant. Mais c’est justement l’occasion de faire le tri entre les clients intéressants et les autres !

Depuis quand exercez-vous ?
Depuis 2010, je me suis installée dès la sortie des études.

Cette activité professionnelle correspond-elle à vos études initiales ?
Oui tout à fait. J’ai commencé par une licence de Langues étrangères appliquées, sans vraiment savoir où cela allait me mener. C’est seulement après avoir obtenu mon diplôme que je me suis décidée pour la traduction et que j’ai intégré l’ESTRI, une école de traduction lyonnaise.

Quel est votre parcours professionnel ? Pourquoi êtes-vous devenue traductrice ?
En dehors de quelques jobs étudiants, la traduction a été mon unique métier et je n’ai jamais été salariée. J’aimerais dire que j’ai fait ce choix par passion, mais ce n’est pas le cas : j’ai plutôt procédé par élimination. Au lycée, j’aimais surtout les langues, je me suis donc inscrite en langues étrangères appliquées à l’université. Arrivée en 3ème année, il a bien fallu que je me décide. Je ne me sentais pas spécialement douée en traduction, mais j’aimais l’exercice. Et j’étais plutôt attirée par le fait de devenir indépendante. C’est pourquoi je me suis finalement orientée vers une école de traduction, puis je n’ai plus jamais regardé en arrière.

La traduction est-elle votre unique activité professionnelle ? Si non, quelle activité complémentaire exercez-vous ?
Mon activité annexe est également en lien avec la traduction puisque je donne des cours de traduction juridique italienne à l’ESTRI, où j’ai fait mes études. Cela me permet de varier un peu les plaisirs. L’enseignement n’est pas vraiment ma tasse de thé, mais je suis face à des effectifs très réduits (2 étudiantes cette année), prêts à entrer sur le marché du travail. Je vois plutôt cette expérience comme une formation dispensée par un professionnel à d’autres professionnels moins expérimentés que par un enseignant à des élèves. C’est un rôle qui me convient davantage.

Si vous voulez davantage de précisions sur le profil d’Aurélie Charvet, je vous invite à visiter son site internet. Vous pouvez également la suivre sur Twitter.

Alexandra
Traduction français-espagnol / espagnol-français / anglais-français.
Interprétariat français espagnol.
Formation espagnol. Formation français langue étrangère.
Cours sur site ou à distance, via Skype.

Hispafra

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