Audrey Bernard-Petitjean – Traductrice anglais français – Article invité 03/2015

Bonjour,

Dans ce nouvel article invité, nous découvrons le parcours passionnant d’Audrey Bernard-Petitjean, Docteur en Biologie moléculaire et cellulaire, devenue traductrice il y a quelques années.

NOM : Audrey Bernard-Petitjean
PROFESSION : traductrice
LANGUES DE TRAVAIL : de l’anglais vers le français
LIEU DE RÉSIDENCE ET DE TRAVAIL : Coubon, petite commune de Haute-Loire, Auvergne, France

Quels types de travaux réalisez-vous et qui sont vos clients ?
Je traduis des documents de nature scientifique (médecine, biologie, pharmacologie, santé publique) : résumés des caractéristiques du produit, notices de médicament, protocoles d’essais cliniques, formulaires de consentement éclairé, questionnaires médicaux, communiqués de presse, brochures de présentation produit, articles scientifiques … J’aimerais également avoir plus l’occasion de traduire des supports de formation.
Mes clients sont principalement des agences de traduction et in fine, je travaille beaucoup pour des laboratoires pharmaceutiques et parfois des groupes de recherche.

Audrey Bernard-Petitjean

Décrivez-nous brièvement une journée de travail.
Ma journée de travail commence vers 9h environ. Ma première action est de consulter mes mails et globalement, je jette très fréquemment un œil dessus. Ensuite, je travaille sur les projets en cours. Lorsque je suis dans une période creuse, je fais l’administratif que je n’ai pas eu le temps de faire jusque-là et j’essaye de me former (sur les logiciels que j’utilise ou dans mes spécialités). J’arrête de travailler vers 17h30.
J’essaye de ne pas travailler le soir et le week-end pour conserver suffisamment de temps pour ma famille, mais évidemment, comme beaucoup d’entre nous, je consacre parfois quelques soirées au travail pendant les périodes les plus chargées.

Qu’aimez-vous dans votre profession ?
Et bien… mon indépendance ! J’aime pouvoir contrôler l’ensemble de mon activité : gérer mes projets et mon temps, avoir le luxe de répondre « non » à une demande lorsque celle-ci ne me convient pas (souvent en matière de délai ou de rémunération). En outre, ce métier m’offre la possibilité d’accroître mes connaissances chaque jour grâce à la variété des projets. Et puis, je crois que j’aime travailler dans le confort de ma maison. J’ai un espace bureau dédié, avec vue sur les montagnes. Pour moi qui ai grandi en région parisienne, c’est un véritable bonheur !

Que n’aimez-vous pas ?
Le fait d’être seule, chaque jour, toute la journée… Une routine contre laquelle j’essaye de lutter de plus en plus.
Le fait de ne pas toujours réussir à « déconnecter » lorsque je travaille sur de gros projets, des projets difficiles ou des projets urgents.
Le démarchage pour trouver de nouveaux clients, l’absence de visibilité (impossible de savoir de quoi demain sera fait) et l’activité sous forme de montagnes russes (à certaines périodes, je dois refuser du travail alors qu’à d’autres, j’en prendrais bien un peu plus).

Depuis quand exercez-vous ?
Depuis février 2008.

Cette activité professionnelle correspond-elle à vos études initiales ?
Pas tout à fait : à la base, j’ai un doctorat en sciences de la vie. Je n’étais donc pas spécialement orientée vers les langues, même si l’anglais a toujours fait partie de mon cursus. Je n’ai toutefois pas choisi ma spécialisation par hasard !

Quel est votre parcours professionnel ? Pourquoi êtes-vous devenue traductrice ?
Pendant ma thèse, effectuée dans un laboratoire de recherche en cancérologie, j’ai été moniteur à l’université Paris 7 Denis Diderot, puis ATER à l’université Lyon I (mon activité d’enseignement étant axée sur des travaux dirigés et travaux pratiques en biologie cellulaire et moléculaire). Ensuite, après mon doctorat, j’ai fait un stage post-doctoral à Lyon, au Centre International de Recherche sur le Cancer, plus axé en bio-informatique. À ce moment-là, j’avais déjà abandonné la paillasse pour l’ordinateur : une autre manière de faire de la biologie (je travaillais sur la mise à jour d’une base de données, mon travail consistant à extraire les données pertinentes de la littérature pour les intégrer à la base de données et les analyser). Après ces 2 ans de stage post-doctoral, j’ai quitté Lyon pour des raisons personnelles et me suis installée en milieu plus rural. C’est là qu’il m’est apparu évident de m’orienter vers la traduction pour concilier ma nouvelle situation géographique et ma passion pour les sciences de la vie !

Pour davantage de précisions sur les compétences et prestations d’Audrey Bernard-Petitjean, voici le lien à son profil sur le réseau de traduction PROZ.COM.

Alexandra

Traduction français espagnol – Traduction espagnol français
Interprétariat français espagnol – Interprétariat espagnol français
Formation espagnol – Formation français langue étrangère
(sur site ou via Skype)

Traduction site

Google

3 réflexions sur “Audrey Bernard-Petitjean – Traductrice anglais français – Article invité 03/2015

  1. MonEncre dit :

    une portait vraiment particulier. « Quitter la paillasse pour l’ordinateur » une de mes amies adore la paillasse et en parle avec passion. C’est vraiment un changement radical et cela prouve que l’on va vers ce qu’on aime.

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    • Audrey Bernard-Petitjean dit :

      C’est vrai que cela a été un changement radical : parfois, la vie nous amène sur des chemins que jamais nous n’aurions pensés prendre… mais tout devient possible à partir du moment où l’on fait quelque chose que l’on aime 🙂
      Merci de votre intérêt !

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